Statistiques rapides
- Distance : 128,87
- Temps en selle : 5h 53min 16sec
- Vitesse moyenne : 21,88 km/h
- Vitesse max : 61,38 km/h
- Temps départ : 9h30, et arrivée à 20h30
Récit de l’étape
La sortie de Tarascon se fait sous un beau temps, et contrairement à la veille, sans vent de face ! Les premiers 25 kilomètres se font en admirant les Alpilles que je vais longer et contourner par le sud.
La route est désormais très plate et longe le camp militaire de Miramas. Le passage à Saint-Chamas offre un peu de distraction pittoresque, avant de rejoindre les bords de l’étang de Berre où souffle un vent qui sèche mon linge en 1/2 heure (!) pendant la pause midi. La vue depuis les bords de l’étang (point kilométrique 50 sur la carte) annonce la suite : un paysage composé d’industries pétro-chimiques !
C’est parti pour une traversée de paysage nauséabond jusqu’à Rognac et Vitrolles ! A Vitrolles le trafic routier se densifie et la route se complique : tout d’un coup la départementale est interdite au vélos mais aucun itinéraire alternatif est indiqué ! Typique...
Tant pis, il faut quitter la départementale et je m’engouffre dans une ZAC à fléchage m*rdique où je tourne un peu en rond ! Pas le choix, il faut mettre en marche le GPS, et direction les Pennes Mirabeau avec une belle montée (points kilométriques 80 à 85 sur la carte) où je profite pour mettre la pression à un cycliste avec un vélo de course : je vois bien qu’il n’a pas envi de se faire double par un mec en VTC avec des sacoches :-p
Temps de descendre la bosse : traversée de quartiers sales et pleins de kebab, pour enfin arriver dans Marseille ! Direction le vieux port, et pause à une terrasse d’un café.
Sortie de Marseille toujours grâce au GPS, et direction Cassis via la D559. Au bout de quelques virages, je me retrouve subitement hors de Marseille, et bien que n’étant qu’à quelques kilomètres de la ville, à partir du kilomètre 105 au creux des lacets je me demande où est passée la ville...
Tout au long de la petite montée vers le col de la Gineste (kilomètre 112 sur la carte), je jette un coup d’œil sur Marseille — qui noyée dans le soleil de fin d’après-midi — devient de plus en plus floue. En contrepartie la garrigue domine maintenant le paysage, avec à droite vue sur le mont Puget.
Rejoindre l’auberge de jeunesse se révèle être moins facile que prévu : au point kilométrique 115 sur la carte il faut rentrer dans la garrigue. Je suis le chemin goudronnée mais à un carrefour — je l’apprendrai par la suite — l’accès au chemin qu’il faut emprunter est fermé par une barrière pour cause d’incendie. Ignorant je continue de progresser et j’emprunte un autre chemin mais dévie complètement ; me rapprochant des calanques sur des chemins en gros cailloux je commence à douter sérieusement de l’itinéraire !
Loi de Murphy obligeant, la batterie du GPS est vide ! Coup de chance je croise sur des randonneurs qui me donnent une indication, finalement je rejoins quand même l’auberge de jeunesse pommée dans la garrigue (pas loin du col de la Gardiole) et ne fonctionnant qu’à l’énergie solaire et éolienne.
A ma grande surprise des voitures et motos s’y trouvent — il doit donc exister un chemin plus conventionnel pour y arriver !
Je l’emprunterai le lendemain...
Je l’emprunterai le lendemain...
Après l’étape
Malgré la galère pour y arriver, la vue depuis la terrasse des calanques sous un soleil du soir (les falaises changent de couleur) vaut vraiment le détour !
L’AJ est squattée par des étrangers, et je profite du Courrier International apporté ayant pour couverture l’Europe, pour sonder un petit peu les opinions. Entre la jeune néerlandaise et le vieux grec, l’effet est garanti ! La discussion devient animée et j’en profite pour aller me laver (à l’eau froide car c’est une AJ écolo. !) ...
Si jamais vous comptez vous rendre à cette AJ, prévoyez votre repas à l’avance (Marseille ou Cassis) car là bas il n’y a rien !
Voir en ligne : http://www.geo.fr/voyages/tourisme-...