lundi 22 juin 2009

Etape 11 du lundi 22 juin : Tarascon -> Cassis


Statistiques rapides

  • Distance : 128,87
  • Temps en selle : 5h 53min 16sec
  • Vitesse moyenne : 21,88 km/h
  • Vitesse max : 61,38 km/h
  • Temps départ : 9h30, et arrivée à 20h30

Récit de l’étape

La sortie de Tarascon se fait sous un beau temps, et contrairement à la veille, sans vent de face ! Les premiers 25 kilomètres se font en admirant les Alpilles que je vais longer et contourner par le sud.
La route est désormais très plate et longe le camp militaire de Miramas. Le passage à Saint-Chamas offre un peu de distraction pittoresque, avant de rejoindre les bords de l’étang de Berre où souffle un vent qui sèche mon linge en 1/2 heure (!) pendant la pause midi. La vue depuis les bords de l’étang (point kilométrique 50 sur la carte) annonce la suite : un paysage composé d’industries pétro-chimiques !
C’est parti pour une traversée de paysage nauséabond jusqu’à Rognac et Vitrolles ! A Vitrolles le trafic routier se densifie et la route se complique : tout d’un coup la départementale est interdite au vélos mais aucun itinéraire alternatif est indiqué ! Typique...
Tant pis, il faut quitter la départementale et je m’engouffre dans une ZAC à fléchage m*rdique où je tourne un peu en rond ! Pas le choix, il faut mettre en marche le GPS, et direction les Pennes Mirabeau avec une belle montée (points kilométriques 80 à 85 sur la carte) où je profite pour mettre la pression à un cycliste avec un vélo de course : je vois bien qu’il n’a pas envi de se faire double par un mec en VTC avec des sacoches :-p
Temps de descendre la bosse : traversée de quartiers sales et pleins de kebab, pour enfin arriver dans Marseille ! Direction le vieux port, et pause à une terrasse d’un café.
Sortie de Marseille toujours grâce au GPS, et direction Cassis via la D559. Au bout de quelques virages, je me retrouve subitement hors de Marseille, et bien que n’étant qu’à quelques kilomètres de la ville, à partir du kilomètre 105 au creux des lacets je me demande où est passée la ville...
Tout au long de la petite montée vers le col de la Gineste (kilomètre 112 sur la carte), je jette un coup d’œil sur Marseille — qui noyée dans le soleil de fin d’après-midi — devient de plus en plus floue. En contrepartie la garrigue domine maintenant le paysage, avec à droite vue sur le mont Puget.
Rejoindre l’auberge de jeunesse se révèle être moins facile que prévu : au point kilométrique 115 sur la carte il faut rentrer dans la garrigue. Je suis le chemin goudronnée mais à un carrefour — je l’apprendrai par la suite — l’accès au chemin qu’il faut emprunter est fermé par une barrière pour cause d’incendie. Ignorant je continue de progresser et j’emprunte un autre chemin mais dévie complètement ; me rapprochant des calanques sur des chemins en gros cailloux je commence à douter sérieusement de l’itinéraire !
Loi de Murphy obligeant, la batterie du GPS est vide ! Coup de chance je croise sur des randonneurs qui me donnent une indication, finalement je rejoins quand même l’auberge de jeunesse pommée dans la garrigue (pas loin du col de la Gardiole) et ne fonctionnant qu’à l’énergie solaire et éolienne.
A ma grande surprise des voitures et motos s’y trouvent — il doit donc exister un chemin plus conventionnel pour y arriver !
Je l’emprunterai le lendemain...

Après l’étape

Malgré la galère pour y arriver, la vue depuis la terrasse des calanques sous un soleil du soir (les falaises changent de couleur) vaut vraiment le détour !
L’AJ est squattée par des étrangers, et je profite du Courrier International apporté ayant pour couverture l’Europe, pour sonder un petit peu les opinions. Entre la jeune néerlandaise et le vieux grec, l’effet est garanti ! La discussion devient animée et j’en profite pour aller me laver (à l’eau froide car c’est une AJ écolo. !) ...
Si jamais vous comptez vous rendre à cette AJ, prévoyez votre repas à l’avance (Marseille ou Cassis) car là bas il n’y a rien !

dimanche 21 juin 2009

Etape 10 du dimanche 21 juin : Sète -> Tarascon

Statistiques rapides

Il n'y en a pas ! La faute est au pilote qui a dû effacer les données en s'appuyant sur le guidon en voulant prendre des photos.

  • Distance grosso modo : 120 à 130 km
  • Moyenne pifométrique : ~ 20 km/h
  • Temps départ : 11h00, et arrivée à 19h05

Récit de l'étape

Contre le mistral en permanence !! Putain que c'était chiant !

samedi 20 juin 2009

Etape 9 du samedi 20 juin : Carcassonne -> Sète

Statistiques rapides

  • distance : 133,26 km
  • temps en selle : 4h 59mlin 59 sec
  • vitesse moyenne : 26,65 km/h
  • vitesse max : 60,20 km/h
  • heure de départ : 9h25, et d'arrivée : 17h15

Récit de l'étape

La sortie de Carcassonne continue sur la très bonne lancée de la veille , à un détail près : 10 km après la ville je profite de la tramontane ou du mistral, enfin bref je me fais booster par un vent à 3/4 dans le dos ! Ah, que c'est agréable d'avoir les éléments avec soi!

Les kilomètres défilent très rapidement -- même dans les montées -- pour enfin entrer dans l'Hérault, où se présentent de très beaux payasages.

Les 80 premiers km se font à vitesse moyenne de 30km/h pour finalement atteindre Capestang, où je m'accorde une grosse pause de midi car la journée promet d'être chaude. Même si au final, jusqu'à l'arrivée la présence du vent (celui qui me pousse) offre d'agréables sensations et permet d'être sêché en live : je ne dégouline jamais de sueur !

Après Capestang, il est de temps de quitter les très bonnes routes départementales pour se lancer dans la campagne de l'Hérault, en longeant et croisant à multiples reprises le canal du Midi.

Ainsi de proche en proche, j'atteins le bord de mer en me faufilant entre les campings, parc à attractions et autres baise touristes, pour atteindre Adge !

A partir d'Adge le vent ne souffle plus en ma faveur, et je galère un peu pour rejoindre Sète. Première vision de la mare nostrum, et premier constat de la vue de la plage qui m'est offerte : ca vaut pas la Bretagne, et encore moins celles du Trégor !

La proximité de Sète se fait sentir par la présence des nombreux touristes.


Après l'étape

Plus rien de propre => direction la laverie. Vite dit car difficile d'en trouver une malgré mes dispostions : j'ai les adresses sorties par les pagesjaunes mais j'en trouve que des fermées ou semi-vandalisées :-S


Tant pis on fera cela à la main ; donc dans cette ville à domination pizza et kebab, je décide de manger vietnamien afin de ne pas manger trop gras, car encore et encore, il y a vélo en vu le lendemain !

Repas équilibré, et armé d'un conseil précieux donné par la serveuse du resto, je trouve une laverie ouverte et fonctionnelle au cœur du quartier kebab. Sauvé !


Me voilà, un samedi soir à 22h à laver mon linge, quelle joie (véridique). Cependant il me reste ce satané blog a mettre à jour :-p Donc il me faut un cybercafé ! Je me renseigne dans un kebab de proximité, et on me conseille d'aller dans le quartier arabe ! Apparement j'étais dans le quartier turc.

Dans le quartier, le cybercafé, est aussi une épicierie de nuit, et propose même dans un de ses frigos, des pères noël en chocloat de la saison hivernale 2008 !




Etape 8 du vendredi 19 juin : Toulouse -> Carcassonne

Statistiques rapides

  • distance : 104,87 km
  • temps en selle : 4h 34min 04 sec
  • vitesse moyenne : 22,96 km/h
  • vitesse max : 64,03 km/h
  • heure de départ : 10h30, et d'arrivée : 16h30

Récit de l'étape

Après remplacement de la pile du compteur, et prises de quelques photos de la ville rose (ou raze comme disent les locaux!), direction la sortie de Toulouse par la D2.

Temps couvert et pluvieux sur Toulouse, je vais tenter de profiter de la fraicheur sans me faire tremper :-p


Au bout de quelques kilomètres, je quitte la grande route tout à fait plate et régulière, pour me jeter dans la brousse du bassin toulousain. Enfin commencent les collines et les virages ; cependant le plaisir est de courte durée car il faut sortir le GPS afin de combler la signalisation faiblarde.

De bosse en bosse, mais sans rencontrer de village suffisamment grand pour posséder une boulangerie, je roule et patiente pour mon casse-croute jusqu'à Castelnaudary la soi disante capitale mondiale du cassoulet. Coup de chance il ne flotte pas d'odeur dans la ville !

Après cette fameuse capitale, le terrain se simplifie à l'extrême -- et qui sera caractéristique de la partie de l'Aude que j'aurai vue -- la route est plane et se situe au creux d'une plaine. Du coup, je roule très bien (d'où l'amélioration de la moyenne), et atteint sans gros effort Carcassonne et sa cité médiévale.


Après de l'étape

L'auberge de jeunness où je loge se siture au coeur même de la citté médiévale. Cette cité est composée d'un chateau et d'une église au centre et entourés de deux cercles de remparts, tous très bien conservés. Vu son emplacement, la cité à dû très bien résister aux assauts -- elle résistera également au mitraillage intensif de mon appareil photo.

Repos 3 : jeudi 18 juin

Journée repos bien entamée par petite chouille de la vieille. Au programme lavage de linge et -- merci le sud -- tout est sec en deux heures.

Egalement re-gonflage des pneus : le pneu arrière a perdu 1 bar depuis le départ (il était gonflé à 6 bars à Lannion). Peut-être pour ce que je ne fais plus des moyennes du type 24 kmh/ sur 185 km ?! On verra demain.

Le soir direction la résidence à Coco pour sa piscine, et se rafraichir un peu !

jeudi 18 juin 2009

Etape 7 du mercredi 18 juin : Agen -> Toulouse

Statistiques rapides

  • distance : 115,74 km
  • temps en selle : 5h 14min 56 sec
  • vitesse moyenne : 22,05 km/h
  • vitesse max : 57,44 km/h
  • heure de départ : 10h25, et d'arrivée : 18h25

Récit de l'étape

La sortie d'Agen se fait relativement tard car il y avait du sommeil en retard depuis le jour de repos chez Samara & Nico. La vieille c'était restaurant brésilien avec viande à volonté ; le patron a payé quelques coups et il était (déjà) 2h du matin quand on s'est couchés ...
Rapidement je rejoins le canal latéral à la Garonne. Bien goudronné, et un peu ombragé ce tracé est d'abord agréable mais rapidement ennuyeux car complètement plat (eh oui, un Breton n'aime pas le plat!). Enfin je continue, pour faire la pause casse-croûte à Valence d'Agen, juste après la centrale nucléaire du Golfech.
Je décide de quitter le canal car il ne se situe pas sur ma route pour rejoindre Toulouse. Cela fait un moment que je suis déjà dans le Tarn-et-Garonne, mais maintenant débutent les côtes, avec au début au très beau village de Auvillar. Ensuite suivent des vallées douces, parsemées de belles demeures, cependant les impressions sont dominées par la monoculture des arbres fruitiers, et évidemment par la chaleur.
Je carbure toujours à 4 litres d'eau pour tout le trajet. La crème solaire ne tient pas longtemps car suer à grosses gouttes fait tout dégouliner. Hmmm !
Récit de l'étape
La veille du jour de repos commence par un bon repas chez mon poulet Alex. Ensuite direction centre ville, pour une soirée très agréable chez la cop' d'Alex. Visite de Toulouse à pieds avec des locaux, un peu de Rhum et des bières. Les détails s'arrêtent ici :-D

Etape 6 du mardi 17 juin ; Talence -> Agen

Statistiques rapides
  • distance : 146,97 km
  • temps en selle : 6h 27min 02 sec
  • vitesse moyenne : 22,78 km/h
  • vitesse max : 57,44 km/h
  • heure de départ : 8h20, et d'arrivée : 18h25

Récit de l'étape

Depart assez tot dans la journee afin de bien progresser avant les grosses chaleurs en vue ! Aprres la sortie de l'agglomeration bordelaise, la route est bordee d'arbres (whaou) et suivent des traversees de forets. Bien agreable cette fraicheur d'autant que la route n'a pas de pente. Forcement, les kilometres au compteur montent rapidement.

Une fois a 35 kilometres de Bordeaux, des villages mal indiques et des routes pas systematiquement numerotees causent une important perte de temps. Enfin, j'arrive bien a me trouver un chemin dans ce vignoble !

Quelque part dans la campagne, une fois depasse un certain chateau (et pour une fois cela en est un vrai) appele "Malle", le terrain devient d'un coup plus valonne.

Au fil de la route, on trouve des maisons du style landais et basque. Quelque part dans les collines, j'entre sur les terres du Lot et Garonne. Le style architectural des maisons est desormais assez uniforme, et les eglises sont pratiquement toutes du type clocher-mur (pour ceuz qui connaissent, cela rappelle un peu les clochers dits campaniles qu'on trouve beaucoup en Bretagne ...).

L'arrivee sur Agen, est marquee par un debut de monoculture d'arbres fruitiers, tous alignes et baches.

lundi 15 juin 2009

Repos 2 : lundi 15 juin

Quelle coup de chance d'avoir choisi ce jour pour repos ! Car la météo continue où elle s'est arrêté hier.

Petit détour par l'ENSEIRB, mais aucun visage familier, dans ce paquebot pratiquement abandonné : normal, c'est mi juin !!

Le retard du blog est momentanément comblé, ouf !

Etape 5 du dimanche 15 juin : Royan -> Talence

Statistiques rapides
  • distance : 137,75 km
  • temps en selle : 6h 13min 36 sec
  • vitesse moyenne : 22,12 km/h
  • vitesse max : 54,24 km/h
  • heure de départ : 9h15, et d'arrivée : 17h45

Récit de l'étape

Objectif : remontée de l'estuaire de la Gironde. Je commence en sortant de Royan, en longeant ses longues plages toutes entourées de barres d'immeubles. Ensuite commence une section de côte plus sauvage, plus agréable à l'œil.

Au bout d'une dizaine de kilomètres, la route est parallèle à l'estuaire, et ne s'élève qu'à environ 1 m au dessus du niveau de l'eau. Ci et là, on aperçoit le plateau calcaire qui s'élève. La route est de plus en plus animée par de petites côtes et virages.

L'entrée en terre girondine se fait toujours sous un beau temps, mais légèrement voilé. Cette partie nord de l'Aquitaine est constitué de marais, quelques champs avec quelques bestiaux, et biensur toujours une route aussi droite ! Ca donne vraiment l'impression de ne pas avancer, d'autant plus que cela fait déjà une 1/2 heure qu'on apercoit la centrale du Blayais -- et que je vais encore voir pendant 1 heure !

L'entrée sur le vignoble bordelais est marqué par des bouteilles géantes. Pendant quelques heures auparavant j'ai traversée la région productrice du Pineau des Charentes, et il n'y avait aucune bouteille austentatoire !

L'arrivée sur Blaye avec sa forteresse de Vauban apporte un peu de distraction.

Désormais je roule sur un plateau calcaire qui domine clairement l'estuaire de la Gironde. Par petits monts et vallées le trajet continue, jusqu'à atteindre Cubzac-les-Ponts (33) pour franchir la Dordogne. Mentalement je suis déjà à Bordeaux !

Carbon-Blanc marque l'entrée dans l'agglomération bordelaise.

Je franchis la Garonne via le Pont de Pierre, remonte le Cours Victor Hugo (toujours aussi bordelique) pour atteindre la barrière Saint-Genès, et finalement atteindre Talence.

Après l'étape

Chez Samara & Nico, apéro, discussions cyclistes et de thésards ! Bordeaux : il pleut toujours !

Etape 4 du samedi 13 juin : Fotenay-le-Comte -> Royan

Statistiques rapides
  • distance : 121,37 km
  • temps en selle : 5h 1min 8 sec
  • vitesse moyenne : 24,18 km/h
  • vitesse max : 48,05 km/h
  • heure de départ : 10h20, et d'arrivée : 17h05

Récit de l'étape

Aujourd'hui relativement petite étape en vue.

Après la sortie de Fontenay commencent le plat pays ainsi que les les routes droites et interminables. Au programme jusqu'à Rochefort : chaleur abrutissante, et monotonie. C'est sur ce segment de route là, que je prends le plus de coups de soleil sur les bras.

Après Rochefort, s'étalent des marais et l'estuaire de la Charente. Le franchissement de ce dernier se fait via un bel ouvrage d'art, qui permet de réaliser quelques (belles) photos de ce pays toujours aussi plat qu'une assiette (les seules "bosses" sont les échangeurs de voies rapides et les ponts de chemin de fer).

Peu avant à Royan, au démarrage d'une feu, je m'assume à enrhumer une voiture (veille) -- à 40 km/h je craque et laisse la victoire au tacot.

A Royan, l'arrivée est sans prise de tête grace au GPS. Arrivée directe sur la plage de Pontaillac, dont l'avenue principale est un défilé de kékés plus ou moins jeunes (mobilettes) & plus (BMW 5) ou moins (Golf GTI) riches !

Après l'étape

Après cette chaleur il est temps de se rafraichir, et de prendre un bain.
Dans l'eau il y a quelques surfeurs -- tous avec des combinaisons intégrales ! Je comprends pas l'eau n'est vraiement pas froide, seraient-ils en sucre ici ?! J'ai pas osé demander :-p

Cette plage de Pontaillac est certes bétonné en long et en large, et comme tout haut lieu tourisitique (casino obligeant), mais il y a une idée fort sympathique : la plage est éclairée! Pratique pour les bains de minuit.

Etape 3 du vendredi 12 juin : Ancenis -> Fontenay-le-Comte

Statistiques rapides
  • distance : 131,61 km
  • temps en selle : 5h 48min 27 sec
  • vitesse moyenne : 22,66 km/h
  • vitesse max : 56,40 km/h
  • heure de départ : 9h50, et d'arrivée : 18h30

Récit de l'étape

La journée de repos a été bénéfique pour le physique & le matériel puisque désormais le grand plateau est à nouveau opérationnel -- cela se voit sur la moyenne d'ailleurs!

Après le franchissement de la Loire à Ancenis, l'objectif de la journée est la traversée de la Vendée.

Au fur et mesure que les villages défilent les toits se font plus plats et la domination des tuiles sur les ardoises est évidente -- la réponse à la fameuse question "où se si situe la limite entre les désignations (petit) pain au chocolat vs. chocolatine ?" se situerait-elle par ici ?! Vous vous attendiez à une réponse ? Eh, non, je ne me suis pas arrêté dans chaque village pour suivre l'évolution.
Remarque dans le même registre : à Ancenis il y avait encore du beurre salé !

Après cette question primordiale, il est temps de revenir à la Vendée, qui en fait n'est pas plate du tout ! Montées et descentes s'alternent et me rappellent la Bretagne. A cela s'ajoute un début de chaleur qui cogne et qui fait monter la consommation d'eau à 4 litres sur ce trajet. Je suis sur que votre voiture consomme plus sur 100 km !

Le bocage vendéen d'un point de vue cycliste est intéressant car pas monotone et beaucoup de petits villages, et en plus il n'y a pas grand monde sur les routes. Une halte dans une boulangerie de campagne profonde est l'occasion d'acheter une vraie (?) brioche.

Après l'étape

Le soir, il est déjà 21h (bah oui, 'fallait pas glander sur le web à raconter ses étapes, et acheter ses billets de train) , je galère pour trouver un resto à prix et nourriture raissonnables -- pas de fast food of course!

Finalement, une sorte de bar cubain m'a l'air pas mal. Mais surprise, le patron fait son outing de ch'ti (rappel pour ceux qui n'ont pas suivi, ca se passe au sud de la Vendée !), et me propose une tarte aux Maroilles ! Avec ca dans le ventre c'est comme roulé avec 5 kg de bagages en plus, donc je refuse, et essaie plutôt de le brancher sur ce qu'il pourrait me faire en légumes avec un peu de viande ! Le ch'ti comprend, et on aboutit à un bon compromis.
Remarque bis : au resto Fontenay-le-Comte le beurre est doux !

Je repars avec la carte de visite du resto : "Association des Ch'tis en Vendée" ! Il n'y pas que les bretons qui se sentent en permanence expatriés ...

Repos 1 : jeudi 11 juin

Remplacement de la gaine du dérailleur avant.

vendredi 12 juin 2009

Etape 2 du mercredi 10 juin : Betton -> Ancenis

Statistiques rapides
  • distance : 119,78 km
  • temps en selle : 5h 54min 41 sec
  • vitesse moyenne : 20,26 km/h
  • vitesse max : 48,05 km/h
  • heure de départ : 9h50, et d'arrivée : 17h35

Récit de l'étape

Au réveil, pas trop de courbatures, et les quelques sont très faibles.

On continue, où nous avons arrêté hier, c-à-d avec la pluie !
Les chaussures cyclistes encore trempées, je me lance sous la pluie battante direction Rennes Centre.

Signalons au passage, un bonne découverte à Rennes. En arrivant sur Saint-Grégoire, une sorte de périphérique vert réservé aux piétons et cyclistes permet d'accéder tranquillement au centre ville de Rennes.
Remarque au passage : le fléchage sur la fin est foireux !

A Rennes une fois au centre, évidemment il n'est pas trivial de trouver la bonne route sortir de celle ville, du coup un petit détour est le prix à payer.

Bref, sorti de la "grande" ville ça roule mieux, malgré des averses fréquentes et un vent de face qui casse la moyenne au compteur !

Passage à Bourgbarré (35), village de la finaliste de A la recherche de la dernière Brelle. Une banderole informe du soutient du village, cependant la météo résume assez bien le résultat de la vieille !

Enfin, c'est pas ca qui va me ralentir.

L'élément ralentissant vient -- comme je l'apprendrait par la suite -- d'une gaine de dérailleur avant qui s'est brisée quand mon vélo est chuté.
Je n'arrive plus qu'à passer les petit et moyen plateau :-S Ne comprenant pas ce qui se passe, je continue ma route en moulinant dans la choucroute ! Une halte rélève que le câble du dérailleur en question ne tient plus que à quelques brins !

Inquiétude et surveillance mais poursuite, et finalement arrivée à Ancenis à l'hôtel.
Lendemain jour de repos, ca tombe bien : réparation en vue !

Après l'étape

Au restaurant de l'hôtel, je tombe sur Gautier, collègue de Première au lycée il y a 8 ans.

Etape 1 du mardi 9 juin : Lannion -> Betton

Démarrage du blog avec quelques jours de retard. On va faire un petit voyage dans le temps ...

Revenons à cette première étape.


Tout d'abord quelques statistiques :
  • distance : 181.91 km
  • vitesse moyenne : 24.39 km/h
  • temps "en selle" : 7h 37min 22sec
  • vitesse max : 56.91 km/h
  • départ à 8h35 et arrivée à 18h35
Assez pour les chiffres !

Le récit de l'étape

Départ de Lannion avec un temps beau "breton" (c-à-d pas de pluie).
Physiquement le chargement est ressenti moins lourd que prévu, enfin je ne force pas sur la vitesse. Du coup, ça roule bien.

A signaler après Plouëc-du-Trieux (22) et avant Saint-Brieuc (22), je croise une rivière de Leffe ! Avis à celles et à ceux qui se ruent sur GoogleMaps pour savoir où se situe cette source du "manger liquide", je vais vous décevoir car la rivière est remplie d'eau !

Vers 13h30, environ 80 km sont faits -- la préparation physique de dernière minute, à savoir 10 km de course à pied pendant 3 jours de rang en fin de semaine avant le départ -- aurait-elle portée ses fruits ?! On dirait que oui.

Quelque part dans la brousse du fin fond des Côtes d'Armor après Lamballe, ma route (D712) est complètement barrée et rendue infranchissable par un chantier. Bon, on est parti pour la déviation ! Je décide de ne pas suivre la déviation et atterri encore plus dans la cambrousse ! Tant pis on continue ... celà fera quelques kilomètres de détours !

Je continue d'avaler les kilomètres (et rien d'autre, pour ceux qui ont l'esprit mal tourné & mal placé !), pour finalement et accueillir la pluie à bras ouverts !

Peu à peu, je renoue avec ma route prévue. Désormais la pluie est intermittente, et je n'avance pas plus vite que les nuages progressent !

Plus grand chose à signaler côté route. La route défile, le morale & le physique, et surtout le matériel tiennent le choc ! Pas de crampes durant le trajet, ca au-moins c'est de augure pour la récupération et la suite du parcours !

La petite histoire, se passe une fois arrivé à Betton :-) La voici :

Hélène et Sly, chez qui je squatte pour cette étape, ont un problème avec la *seule* clé de l'appartement qui devrait se situer dans leur boite aux lettres mais qui, au malheur, ne s'y trouve plus ! Ma doué Beniguet -- comme on dit par chez nous !

On
*suppose* que la clé à glisser dans la boîte adjacente. Après une tentative infructueuse de joindre le propriétaire de la boite, Sylvain décide d'employer des méthodes de Rapetou !

C'est parti pour vérifier notre hypothèse ! Armé d'un maillet et de ma force brute, on s'attaque aux parois intérieures de la boite...
Au miracle, la clé est dans la boite adjacente, et l'hypothèse est vérifiée, ouf !

On remet les parois en place, car il est grand temps pour l'apéro !