lundi 15 juin 2009

Etape 3 du vendredi 12 juin : Ancenis -> Fontenay-le-Comte

Statistiques rapides
  • distance : 131,61 km
  • temps en selle : 5h 48min 27 sec
  • vitesse moyenne : 22,66 km/h
  • vitesse max : 56,40 km/h
  • heure de départ : 9h50, et d'arrivée : 18h30

Récit de l'étape

La journée de repos a été bénéfique pour le physique & le matériel puisque désormais le grand plateau est à nouveau opérationnel -- cela se voit sur la moyenne d'ailleurs!

Après le franchissement de la Loire à Ancenis, l'objectif de la journée est la traversée de la Vendée.

Au fur et mesure que les villages défilent les toits se font plus plats et la domination des tuiles sur les ardoises est évidente -- la réponse à la fameuse question "où se si situe la limite entre les désignations (petit) pain au chocolat vs. chocolatine ?" se situerait-elle par ici ?! Vous vous attendiez à une réponse ? Eh, non, je ne me suis pas arrêté dans chaque village pour suivre l'évolution.
Remarque dans le même registre : à Ancenis il y avait encore du beurre salé !

Après cette question primordiale, il est temps de revenir à la Vendée, qui en fait n'est pas plate du tout ! Montées et descentes s'alternent et me rappellent la Bretagne. A cela s'ajoute un début de chaleur qui cogne et qui fait monter la consommation d'eau à 4 litres sur ce trajet. Je suis sur que votre voiture consomme plus sur 100 km !

Le bocage vendéen d'un point de vue cycliste est intéressant car pas monotone et beaucoup de petits villages, et en plus il n'y a pas grand monde sur les routes. Une halte dans une boulangerie de campagne profonde est l'occasion d'acheter une vraie (?) brioche.

Après l'étape

Le soir, il est déjà 21h (bah oui, 'fallait pas glander sur le web à raconter ses étapes, et acheter ses billets de train) , je galère pour trouver un resto à prix et nourriture raissonnables -- pas de fast food of course!

Finalement, une sorte de bar cubain m'a l'air pas mal. Mais surprise, le patron fait son outing de ch'ti (rappel pour ceux qui n'ont pas suivi, ca se passe au sud de la Vendée !), et me propose une tarte aux Maroilles ! Avec ca dans le ventre c'est comme roulé avec 5 kg de bagages en plus, donc je refuse, et essaie plutôt de le brancher sur ce qu'il pourrait me faire en légumes avec un peu de viande ! Le ch'ti comprend, et on aboutit à un bon compromis.
Remarque bis : au resto Fontenay-le-Comte le beurre est doux !

Je repars avec la carte de visite du resto : "Association des Ch'tis en Vendée" ! Il n'y pas que les bretons qui se sentent en permanence expatriés ...

3 commentaires:

  1. Les bretons c'est une expatriation forcée alors que les ch'tis eux le choisissent ;)

    Baptiste

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  2. effectivement c'est ca ! j'ai discuté avec le gars, et il était venu refaire sa vie sous de nouvelles latitudes ...

    il y avait 3 vins et 30 bières au choix !

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